Troisième édition de l'événement, elle agrège en 2016 bon nombre de partenaires locaux ! L'atelier Gagarine propose un atelier terre, Ebulliscience un atelier sur la lumière, Planète Adam parle entrepreunariat, MRZL et Amin R. illuminent le local Malval de mille feux, le centre social Georges Levy assure le buffet. Côté spectacle, on a droit à la fanfare amateur Fenlair et la fanfare funk entrecoupées du glorieux choeur public de Vaulx-en-Velin mis en scène par le collectif X avec la participation de l'école Jean Vilar et de l'association Petit Frère des Pauvres.
Du monde donc, et de l'ambiance pour fêter les vacances et se réchauffer en cette froide soirée de décembre !

Nous répondons à l’appel à contribution du pavillon français de la 15ème Biennale Internationale d’Architecture de Venise pour les « Nouvelles Richesses », soit les manières innovantes d’aborder l’architecture. Nous y présentons la démarche portée conjointement avec l’ENSAL et le GPV, qui est retenue pour figurer dans la sélection dédiée aux nouvelles approches pédagogiques. Nous accompagnons la délégation de l’ENSAL pour représenter le projet à Venise. Cette reconnaissance constitue un atout pour inscrire le processus dans le temps long du renouvellement urbain et imaginer des liens potentiels avec les futures maîtrises d’œuvre des opérations à venir.

À l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, La Fabriqueterie s'expose sur le parvis de la bibliothèque G. Perec.



Le Collectif propose la production de briques de terre crue, grâce à la presse mécanique prêtée par Amàco, afin de faire connaitre la démarche.

Des ateliers de réflexion, maquette à l'appui, permettent de projeter les envies en matière d'aménagements pour le quartier.

Cet été, nous ré-ouvrons la briqueterie participative pour engager le dialogue sur les aménagements transitoires du Mas du Taureau. En attendant le renouveau promis, le quartier continue de vivre et les habitants doivent y trouver leur compte. Trois temps s'entremêlent : produire des briques, se former à la construction en terre, pour finalement penser et réaliser les projets collectifs d’aménagement. Un mini-voyage pédagogique est organisé en simultané pour aller voir différentes projets dans Lyon. L'occasion d'accompagner ceux qui le souhaitent à l'exposition "Ma Terre Première" au Musée des Confluences, d'aller voir le mobilier urbain en terre au Parc de Gerland, et de visiter le prototype Terra 2016.

Petite intervention à l'atelier Gagarine. Durant une après-midi, nous avons expérimenté la réalisation de maquettes de "pyrazords" pour les petits, et la construction d'un prototype pour les plus grands !
A la fin de la journée, les enfants ont pu montrer à leur parents un embryon de chorégraphie dans le pyrazord assemblé.


L'expérience a bien plu, il a donc été décidé que le spectacle de fin d'année de l'atelier se déroulerait en compagnie de cette construction biscornue, sous le thème de l'étrange et du difforme...

Suite à un échange informel avec les usagers de l’amicale franco-algérienne voisine et les éducateurs de prévention, l’idée émerge d’un petit chantier de stabilisation d’un sentier très emprunté et qui devient impraticable les jours de pluie. Une après-midi de travaux avec quelques jeunes de la SLEA et quelques dizaines de dalles de ciment plus tard, le chemin est fin prêt ! Chantier minimal et préparation improvisée pour un résultat très efficace. Nous touchons du doigt une forme d’intervention ultra-ponctuelle et fonctionnelle qui a le mérite de répondre à un besoin pratique par une réponse pratique. Ce genre de réalisation est très complémentaire des potentiels aménagements transitoires, plus lourds à monter.

Motivés par l’envie d’enclencher le cycle d’aménagements transitoires sur le quartier par une réalisation manifeste, nous entreprenons la construction d’un séchoir à briques. La destination première importe peu ; nous comptons davantage sur l’appropriation et le développement d’usages spontanés. Des fondations en parpaings issus des chantiers voisins de démolition, à la couverture composée d’écailles de dibond publicitaire, en passant par les bastaings de chêne, les planches de coffrage et les tasseaux de la structure, l’ensemble des matériaux de ce projet provient du réemploi !

Le 02 juin, à 14h, les résidences Luère et Écharmeaux 1 & 2 implosent devant un public partagé entre les timides applaudissements et les yeux humides.



Quelques heures avant, nous avions monté un pavillon d’accueil à l’entrée du centre Charlie Chaplin. La construction, exclusivement constituée d’éléments d’échafaudage, permet d’abriter les nombreux spectateurs invités à assister aux démolitions, et devient le support d’une exposition sur le renouvellement urbain et « l’entre-deux » qui nous intéresse en premier lieu.

Mis en lien par le GPV, nous faisons la rencontre d’Antoine Lévêque, doctorant de l’ENTPE, dans le cadre d’un projet d’exposition sur les déplacements. La révision du PDU (Plan de Déplacements Urbains) est l’occasion de communiquer sur certaines problématiques inconnues du grand public.

Après visite d’un site de maintenance de transports en commun, nous optons pour une scénographie originale, composée de jantes de bus et de tubes d’acier, assemblés pour former des potences, supports de l’exposition. Cette dernière commencera son cycle d’itinérance par la salle du conseil de l’Hôtel de Ville de Vaulx.

En marge de la programmation du festival A Vaulx Jazz, l ‘après-midi « Jazz au Coin du Feu » sur l’esplanade Duclos fête son 9ème anniversaire ! Pour l’occasion, le Collectif Pourquoi Pas !? s’est rapproché de l’équipe organisatrice pour proposer une scénographie clé en main. En effet, les modules imaginés quelques mois plus tôt par les étudiants de l’ENSAL pour le quartier, trouvent ici un décor sur mesure !

Fanfares professionnelle et amateur se succèdent sur la scène devant un public réchauffé par le traditionnel concours de soupe.

Le Collectif a mené une série d’ateliers de sensibilisation à l’architecture dans le groupe scolaire Youri Gagarine à 2 pas de la place Guy Môquet.



Au programme, l’image de la cabane au Mas du Taureau, ou comment s’approprier les terrains laissés vides par les démolitions en projetant des lieux imaginaires ? 5 séances entre balade urbaine, représentation graphique, maquette et conception, avant d’aboutir sur la réalisation d’un prototype à l’échelle 1:1 dans la cour à l’occasion de la fête de l’école !

Co-organisé par l’association Anciela et le bailleur social Est Métropole Habitat, le festival Éclats de Noirettes prend place au printemps directement en pied d’immeuble. L’événement fait la part belle aux initiatives de toutes natures, qui sont présentées sur différents stands thématiques. Le Collectif Pourquoi Pas !? et la Brigade de Construction Collective (la BriCC) ont répondu à l’invitation en animant un chantier ouvert de construction de mobilier pour le festival.

A la demande de plusieurs habitant(e)s rencontré(e)s lors des « cafés discut’ » organisés par la CNL Grand-Bois, nous avons monté une programmation d’ateliers de bricolage sur plusieurs mercredis.



Des sessions « en famille » qui ont vu la construction de bacs potagers pour les balcons, avant peut-être de s’attaquer ensemble à des aménagements en pied d’immeuble !

Le 2nd semestre du master La Fabrique en résidence sur le Mas du Taureau se clôture avec l’organisation de trois jours de portes ouvertes au local Malval.

Le pendant bourgeonnant de l’événement « La Fabriqueterie vous illumine » opte pour un format plus diffus. L’occasion de rencontrer un public plus varié et de prendre le temps de présenter un travail mené sur plusieurs mois.

L’heure est à l’interactivité. Inventaires sensibles du quartier et outils de participation développés sont des aides précieuses pour la démarche.

Le bailleur social EMH est devenu un partenaire privilégié du projet en se proposant de nous mettre un appartement à disposition sur le quartier. Nous emménageons donc au Mont-Cindre, barre en processus avancé de relogement et vouée à disparaitre prochainement. L’occasion pour nous de créer de nouvelles relations de voisinage et de développer une compréhension beaucoup plus fine des usages en fonction des temporalités du quartier.
Notre intégration s’en voit facilitée ; dès l’instant où nous partageons un cadre de vie commun avec le public avec lequel nous travaillons, une forme de légitimité et de confiance s’installe du côté du voisinage.