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ABRI DE FORTUNE
CO-CONSTRUCTION D'UN ABRI AVEC DES DEMANDEURS D'ASILE
LIEU / Saint-Thurin (42)
COMMANDITAIRE / Château de Goutelas
BUDGET TRAVAUX / 2 000€
DATE / 2019
Crédit photo : Jade Canard-Volland
Organisé par le Château de Goutelas, le festival Abri de Fortune propose chaque année un concours d’architecture pour la conception et la réalisation d’un abri sur une thématique nouvelle à chaque édition. Cette année, c’est la question de l’hospitalité qui a été retenue. L’organisation du festival propose alors un format hors concours sur un site à proximité d’un CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) à Saint-Thurin, dans la Loire.
A public singulier, démarche singulière ; Pierre Janin, architecte et directeur de l’agence Fabriques avec qui nous avons déjà travaillé, est cette année dans le jury et propose notre participation pour accompagner une démarche de co-conception et de co-construction avec les demandeurs d’asile.
Nous sommes partants, tout comme l’organisation du festival et les différents réseaux de soutien qui gravitent autour du CADA !
A public singulier, démarche singulière ; Pierre Janin, architecte et directeur de l’agence Fabriques avec qui nous avons déjà travaillé, est cette année dans le jury et propose notre participation pour accompagner une démarche de co-conception et de co-construction avec les demandeurs d’asile.
Nous sommes partants, tout comme l’organisation du festival et les différents réseaux de soutien qui gravitent autour du CADA !
Le but est donc que la cabane proposée soit un mélange de visions de ce que représente l’hospitalité pour les français et ceux qui sont accueillis sur le sol français, et en voie de le devenir. Nous optons rapidement pour le mot cabane, plutôt qu’abri, qui renvoie dans ce contexte particulier à tout un champ lexical de précarité pas forcément bienvenu. La cabane sera donc le fruit d’un travail sur l’échange de compétences et des savoir-faire de chacun : du chantier ouvert, des techniques croisées, des repas partagés, différents langages et cultures qui se mélangent pour s’accorder sur une définition d’un lieu de rassemblement.
Le Collectif organise donc deux journées de travail sur site pour découvrir le lieu, rencontrer les différentes parties prenantes du projet et animer des temps de conception. L’idée étant de définir un rapide cahier des charges en fonction des usages projetés sur cet aménagement. La façon de présenter la démarche est assez importante. Il s’agit, en effet, de solliciter les résidents du CADA pour un projet qui, à première vue, est loin de faire partie de leurs préoccupations prioritaires. Il ne s’agit pas non plus de tordre la réalité, la cabane est pensée comme un bien commun, appropriable par tous, et en aucun cas confisqué par un public donné. Malgré l’urgence de leurs situations, l’accueil qui nous est réservé est formidable, et après des débuts timides, tout le monde finit par se prendre au jeu.
Le Collectif organise donc deux journées de travail sur site pour découvrir le lieu, rencontrer les différentes parties prenantes du projet et animer des temps de conception. L’idée étant de définir un rapide cahier des charges en fonction des usages projetés sur cet aménagement. La façon de présenter la démarche est assez importante. Il s’agit, en effet, de solliciter les résidents du CADA pour un projet qui, à première vue, est loin de faire partie de leurs préoccupations prioritaires. Il ne s’agit pas non plus de tordre la réalité, la cabane est pensée comme un bien commun, appropriable par tous, et en aucun cas confisqué par un public donné. Malgré l’urgence de leurs situations, l’accueil qui nous est réservé est formidable, et après des débuts timides, tout le monde finit par se prendre au jeu.
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